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The words can do everything

Dimanche 2 janvier 2011 à 10:24

Les cendres d’un passé heureux.
Autres temps et autres mœurs, quatre rois et reines en leurs pays. Le sourire et la lueur dans leurs yeux, les joies et les rires partagés dans une période de cristal. Ensemble à la vie à la mort, telle était la devise des quatre dont tout le monde croyait en leur vertu. Ils étaient quatre et quatre ans de bonheur immortel, les liens fraternels dans les regards complices et la chaleur d’une amitié luttant dans le froid.
Cependant, la réalité reprit le dessus sur ce rêve étrange et paisible ; les quatre n’avaient pas ce destin auquel ils croyaient avoir droit. Les quatre furent donc séparés, et, leur bonheur étant dans la proximité, la lumière disparut jour après jour.
Depuis l’obscurité des ténèbres dans lesquels nous étions plongés, l’espoir seul brillait encore dans nos cœurs. L’espoir animait nos gestes et nos pensées. Des quatre l’une d’entre d’eux décida de lutter au nom de ce mot magnifique qu’est l’amitié. Elle décida de prendre les armes et de repousser, seule s’il le fallait, cette glace qui nous avait pris dans ses filets de solitude.
Au flambeau de nouveau levé, les trois autres se joignirent. Et là, l’Espoir avait triomphé, pour quelques heures de ce passé qui renaissait. Tout était comme avant. Nous étions heureux. Je voyais dans ses yeux que ce n’était pas fini. Je voyais dans les rires qui renaissaient que nous allions désormais nous battre tous les jours pour cette valeur qui était aussi notre identité. Rois d’un temps, nous étions tous les quatre de retour. Les étoiles brillaient et le soleil illuminait notre chemin. Tout était comme avant. Nous étions heureux.
Le feu destructeur prit ta vie et ta maison. Le sacrifice de ta vie pour la mienne, sacrifice volontaire. Tu m’as sauvé la vie, et pour cela, tu as payé de la tienne. J’ai entendu ce bruit assourdissant, j’ai vu ces flammes vengeresses prendre ce qu’elles estimaient leurs. Et je t’ai vu. Les quatre avaient leurs propres armes. Un talent unique qui faisait ce qu’ils étaient. Mais des quatre tu étais la gardienne de mon secret. La seule à savoir ce que les autres ne savaient pas. Et tu t’es sacrifiée pour que je puisse voir le soleil du lendemain.
Je t’écris, ou que tu sois, pour te dire que ce que j’ai perdu, je pense l’avoir retrouvé. Le nouveau gardien de mon secret m’a affirmé hier que mes craintes ne sont peut êtres pas fondées. Ou que tu sois… Sache que tu nous manques. Les trois ne sont plus que déchus. Mais nous essayons. Tu nous manques…
Il ne reste … Que des cendres d’un passé heureux.

Par Silent.Art le Lundi 3 janvier 2011 à 19:51
Des petites lignes non écrites ce dégage une peine plus grande. Et malgré tout, je comprends... certes pas totalement. Mais je sais ce que c'est.
Doux de sentiments. Et pure d'émotions.
 

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