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The words can do everything

Mercredi 22 septembre 2010 à 21:09

Dans un souffle d'été au sens irréel
Le bruissement des pleurs dans les branches ;
Le Temps et des espoirs sans ailes,
Tout s'est arrêté aux falaises blanches.

Je sentais sur mon visage cette amère brise
Et nos âmes et nos coeurs ressentaient les passions ;
Dans tes yeux je pus lire cette ultime question,
Il fallait que tu partes et la Mort t'a prise.

Désormais les ombres murmurent
Dans l'obscurité de mes rêves, tes silences passés ;
Sur le rivage j'entends le vent et l'azur,
La mer et ses vagues, mais des vagues de sang.

Oeuvre inachevée, héritage de tes sens,
Mes notes et les tiennes se mêlent à l'orage ;
Des mélodies, des valses, et ta danse,
Dans les nuées la musique sera notre dernier langage.

Que trop de mots pour trop de souvenirs
Mon âme a perdu ta lueur ;
Des espoirs des promesses, des brises de soupirs
Le vent n'a plus de but, des cristaux de coeur.

J'en ai vu des combats et j'ai vu le tien
Celui d'une femme contre son destin ;
Un Je t'aime, l'envol d'un ange et sur ta joue
La dernière larme.

Dimanche 19 septembre 2010 à 15:13

              Dans la neige et le froid, dans l'obscurité de mon coeur fracassé, tu es venue, rayon de soleil chassant la froide aura qui jusque là régnait, brisant la glace de cette prison gelée où les illusions et déceptions m'avaient enchaîné. Tu es venue et je t'ai vu, cette brillante clarté aux mille facettes, ce diamant de neige dans l'antre sombre des mensonges et des trahisons. Tu es venue et je t'ai vu, cet amour aux ailes dorées qui rompit mes chaînes d'ombre. Tu es venue, et j'ai vu, cette somptueuse liberté à nouveau retrouvée. Mes yeux étaient habitués à l'obscurité de ces masques funèbres, et je n'osais rêver de cet espoir que tu fis vivre, de l'ardeur de l'aube vaincant enfin ces funestes nuits.

                Il y eut des jours, il y eut des nuits, il y eut des rires comme des chagrins, mais mon âme était libre et nos coeurs enlacés.

               Il y eut des jours, il y eut des nuits, il y eut ton sourire comme le mien, mais nous étions ensemble, loin des brûlures de l'abîme et des ombres.

                Il y eut des jours comme des nuits, mais tous cependant sont éphémères : tu pris ton envol de brume, laissant sur mon coeur une promesse et un espoir, cet espoir qu'un jour elle se réalise.



                                                                                                  Juste une promesse ... et pourtant c'en est une.

Dimanche 19 septembre 2010 à 10:31

Je t'écris cette lettre de cendres
Tant de souvenirs à répandre
Depuis que cette houle de feu
A consommé tous nos jeux.

Je suis ici et tu es là
A mes côtés, chaque jour,
Sans cesse je pense à toi ;
Un sourire sans humour.

J'étais le jour et toi la nuit
Désormais le soleil est une chaleur froide
La lune n'est plus qu'une promesse
D'un idéal qui s'est enfuit.

Comment veux-tu que de mes mots s'échappe l'ennui
Comment veux-tu que je fasse le voeu d'un autre aujourd'hui
Tu n'es plus là et je suis seul
Tu m'as laissé au bord d'un linceuil,
Aveugle et sourd dans la foule ;
Pendant qu'autour de moi le monde s'écroule ...

Je t'écris cette lettre de cendres
Là où le commencement rejoint la fin
Là où les images ne sont plus que parfums,
Tant de souvenirs à répandre ...

Dimanche 19 septembre 2010 à 10:25

Quand un geste suffit à vous faire comprendre
Qu'en l'amitié réside un fait bien plus qu'apprendre
L'ami ; en sentiments et sensations
Vivent les rires et les passions.

Quand un geste suffit à vous faire comprendre
Qu'en ce voyage vous rencontrerez votre frère,
Quand vos mains vous permettent d'entendre
Le chant de deux amis entre ciel et mer.

Alors en ce moment-là vous saurez,
Que de ce simple geste, une mélodie est née,
Vous le pensez étranger et inconnu,
Mais l'est-il véritablement tant que ça ?

Ne suis-je qu'un homme pour affirmer,
Mais aussi pour savoir ;
Les seules notes de mon âme
Sont celles de mon coeur.

Dimanche 19 septembre 2010 à 10:19

Mon pays est celui de la mer,
Pays bleu, aquatique et liquide ;
Rayonnant d'une étrange lumière,
Où toutes les pensées sont limpides.

Je nage, lumineuse surface,
Illuminée par l'astre solaire ;
Les vagues sur les rochers se cassent,
Douces, chaudes et pourtant éphémères.

Et je plonge dans les sombres eaux,
Le soleil jamais ne les atteint ;
Ici ne volent pas les oiseaux
Car la nuit se poursuit, nul matin.

Je rejoins un palais, coquillages,
Nacre, sable, quelques trésors marins ;
Loin de la plage n'existe pas l'âge,
Sous les embruns un royaume serein.

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