Et cultive la rose
Tu essayes d'écrire
Et rimera la prose
Au sens de tes soupirs.

Je te vois et tu souffres mon ami, belles notes
Avancer en un pas et franchir ce gouffre
Des brûlures des soupirs autour de toi le doute
Es-tu sûr au fond de toi d'aimer ?

Tes mains volent, et touchent une corde insensible
Liée dans tes peurs et dans le sombre
T'encerclant, les regards te fusillent
Tes mains glissent, blanches et noires s'effondrent

Tu soupires et tu souffles quand se suivent les gammes
Tu pleures ta peine, le piano qui chante
Cette vision dernière où tu vis cette femme
Aujourd'hui héritier, héritier de tes larmes



Un vide dans ton coeur
Un néant dans ton âme
On devine ce froid
Et tes notes te trahissent

Cependant, est-il pauvre celui qui joue ?
Car la musique est richesse
Que vois-je dans tes mains si ce n'est un destin
Que vois-je dans ton coeur si ce n'est cette flamme ?


Le piano chante, et toi, tu t'efforces
De vivre
De survivre
A ces larmes cette peine
Qui sans cesse te ronge.

Fire was my answer, and not yours.
Sun seemed my end, and not yours.
That day was mine, and my life should have been taken that day...
But it was not your case.

When the day ends, when the moon wraps the empty sky, don't stop running.
When the darkness you can feel is approaching, don't tremble.
You know, You'll be compelled to live that. Burning.
No solution... You'll loose him. Like all the other times...

A quoi beau chercher cet horizon d'azur dont les lignes se perdent dans un regard ? A quoi beau chercher et  se battre pour des bras de fumée ? Quelque soit la raison, quelque soient les tourments tu te bats pour ces yeux et cette silhouette d'ombre. Un chemin difficile et semé d'obstacles.

Déceptions et colères, mais tu reviens encore une fois. Des sacrifices et des compromis, mais tu es là, encore et encore. Un Amour pour une flamme. Tu te brûles, mais tu reviendras. Encore. Car tu y crois.

Tu sais que c'est à double tranchant. Une belle lame qui se retournera contre toi un jour où l'autre. Mais tu désires atteindre ce but que ton coeur t'a fixé. Une promesse au bout du sentier.

Je serais là. Pour tous ces combats, quelque soient les opinions et les vents contraires. Car c'est mon rôle. Peut importent les pensées inverses, ou encore mes propres murmures. Je serais là car c'est mon rôle.

Cependant prends garde. Le feu dévore et ne cède pas ce qu'il a déjà pris. A vouloir gagner, tu risques de perdre l'atmosphère qui t'entoure. Les derniers gardiens on déjà souffert, et de nouvelles tempètes les feront céder. La dernière fois cela a failli. Cette fois-ci, rien ne prédira le contraire.